le HIP HOP POPPING

Le mouvement hip-hop – culturel, musical et artistique – vient des États-Unis. Le terme hip est utilisé, dans le parler vernaculaire noir américain, pour désigner « ceux qui sont dans le coup », et donc qui participent à la culture de la rue et à ses codes. Hop signifie « bondir » en anglais. Hip et hop rendent compte d’un désir d’explosion, de vie et d’énergie. Le hip-hop s’inscrit dans le contexte social et urbain particulièrement violent et destructeur des années 1970 – dégradation des conditions de vie, néo-libéralisme de Ronald Reagan, minorisation de la communauté noire – américaine. Il tente, par l’expression artistique (rap, graff et danse), de lutter contre la violence des ghettos.

Face à des programmations qui demandent des chorégraphies travaillées, pensées dans l’espace de la scène, loin du cercle et du combat initial, les battles permettent de renouer avec les formes originelles de la danse hip-hop. Ils renvoient à l’essence même de cette danse d’une énergie vitale nécessaire à l’expression de soi pour échapper à la mise à l’écart. Expression d’une performance dans des formes codées, danse formelle du défi, la danse hip-hop est à la fois allégorie de la rue et cri du corps. Les battles sont une évidence hip-hop, là où se retrouvent, dans une immense fête de la performance, les danseurs ou, mieux, les breakers, prodiges des figures au sol. Ces temps de défis, où les danseurs s’affrontent selon un règlement strict par équipe ou individuellement, sont l’occasion d’inventer, de se surpasser. L’organisation des battles, du local à l’international, se fait hors de l’institution de la danse. Elle est portée par des compagnies hip-hop, des associations ou, dans leurs grandes dimensions, par des organisateurs de tournée (les tourneurs) et des manageurs. Après vingt ans d’organisation en Allemagne, la finale de la Battle of the Year a lieu depuis 2010 en France, à Montpellier. Celle-ci rassemble de nombreux groupes (crews) et plus de deux cents danseurs du monde entier. Les Français ont été à maintes reprises en finale avec les Coréens, grands maîtres des performances. Parmi les compagnies françaises ayant gagné cette compétition internationale, on peut citer les Wanted Posse (2001), Pockemon Crew (2003), Vagabonds crew (2006, 2011, 2012), Top 9 (2008). Ces groupes ont pu, compte-tenu de la qualité de leurs représentations, être programmés aussi dans les salles de spectacles.

Pendant les battles, les danseurs sont jugés à la fois sur leur danse, leur comportement et leur sens artistique. Ils se défient dans des réponses mutuelles combinant prouesses, rivalité, affrontement et rythme. Bravade et bravoure sont mêlées. Le corps est mis à l’épreuve, outil de la perfection à mener au bout de l’exploit physique. 

Le Popping est une danse popularisée par les Electric Boogaloos dont le principe de base est la contraction et la décontraction des muscles en rythme. … Le popping, tout comme le locking, est une danse faisant partie des funkstyles.

Le Professeur Yann

Cela fait neuf années que Yann a débuté son apprentissage de la danse qui l’a amené à faire de nombreux voyages pour se former à la danse hip hop.

Il compte, parmi ses formateurs, plusieurs professeurs de danse réputés tels que Poppin Pete et Henry Link , deux personnalités  qui sont à l’origine de certaines chorégraphies de Mickaël JACKSON.

Yann enseigne la réalisation de chorégraphies et également les freestyles dans plusieurs disciplines telles que le newstyle, la house, le loocking, le break et le hip hop.

Sa spécialité est le Popping pour lequel il participe à plusieurs battes à travers l’Europe.

HORAIRES

vendredi | 18h30 – 19h30 | Ados / Adultes débutants
vendredi | 19h30 – 20h30 |Ados Adultes (15 ans et +) inter et avancés